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J’ai découvert Amélie Nothomb, cette année, avec SOIF (sorti en 2019). J’avais été relativement déçue. Elle a manqué de justesse le prix Goncourt, donc le livre avait bénéficié d’une belle présence médiatique. Je m’attendais vraiment à plus avec le livre.
Dans Antéchrista, Amelie Nothomb dresse le portrait de Blanche, une étudiante belge. Le genre qui passe inaperçue dans les couloirs et allées de la fac, qui n’a quasiment pas d’amis. Et ce n’est pas qu’elle en a décidé ainsi.
Par le plus grand des hasards, elle rencontre Christa qui semble avoir tout ce qui lui manque. Il a suffit d’un regard pour sceller leur destin. Blanche a résolu de faire de Christa son amie. Cette dernière semblait avoir elle trouvé un souffre-douleur.
Lorsque Christa s’installe chez les parents de Blanche, c’est d’abord temporaire. Avec le temps, elle finit par faire de l’ombre à sa nouvelle amie. Les parents de l’étudiante marginale sont sous le charme ravageur de Christa.
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S’il est vrai que les parents rêvent d’avoir des enfants disciplinés, et sages, on ne pouvait pas en dire autant des parents de Blanche. Ils en avaient marre d’être les parents d’une ado coincée.
Tout le long de l’histoire, Blanche est malmenée, rabaissée et ridiculisée par celle dont elle force l’amitié. Il en est ainsi jusqu’au jour où, elle fouine et découvre la réelle vie de sa désormais ennemie. La jeune fille docile laisse ainsi place à une adolescente résolue à en découdre avec son bourreau.
Après SOIF, je découvre ANTECHRISTA. L’auteure belge, Amélie Nothomb reste fidèle à Albin Michel, son éditeur. A la différence de Soif, j’ai été absorbée jusqu’à la fin. Et je n’ai pas été déçue. Par moment, le texte trainait en longueur. Il y avait un peu trop de péripéties qui décrivaient la même réalité. J’ai été tenté de décrocher. Mais, je suis ravie d’avoir tenu jusqu’à la fin.
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Que dire de la qualité du livre, de la mise en page, c’est une réussite. Je n’aime pas les petits formats, celui-ci m’a conquise. Les lignes sont parfaitement réparties sur chaque page. L’éditeur nous offre une belle expérience de lecture, j’aime beaucoup. L’histoire tient en 160 pages.
Ce que j’en retiens ? On peut se débarrasser physiquement de quelque chose ou de quelqu’un mais il continue d’avoir de l’influence sur soi. La bataille la plus importante est psychologique. Est ce que je vous le recommande ? Naturellement !
2 Comments
Koloko junior
24 décembre 2020 at 15:40Coucou la diva. Heureux de pouvoir à nouveau te lire. J’espère que nous aurons des textes tout aussi croustillants les uns que les autres.
A bientôt !
vanessa alabi
24 décembre 2020 at 16:03Merci Junior, merci d’être passé. Tu peux compter sur moi !