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Alors que je cherchais activement Boris Boubacar Diop au pavillon du Sénégal, je suis tombée sur sa compatriote. Quelle joie de rencontrer l’écrivaine Ken Bugul au SILA 2022.
Elle s’est montrée chaleureuse et vraiment accueillante. Je n’avais pas mon exemplaire de la pièce d’or mais elle m’a accordé une interview. Dans ses propos, un aspect m’a vraiment touché, je voudrais le partager avec vous.
Elle s’est adressée aux jeunes auteurs. Avant de vous livrer ses mots… Ken Bugul a écrit son premier livre en 1982, je n’étais pas encore née. Elle continue d’écrire des livres percutants. Son conseil est précieux.
« Les jeunes auteurs doivent vraiment devenir exigeants. Plus on écrit, plus il faut s’imposer de l’exigence. Et il faut continuer de lire. Celui qui reste enfermé dans sa propre bulle ne développe pas son imaginaire. »
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Est-ce que j’ai besoin de commenter ce propos ? Non.
Elle m’a aussi dit… et là, il y a une clé.
« C’est la créativité, le fait de développer son imagination qui fait qu’on écrit de bons livres. Parce qu’un livre est comme une composition musicale. Un livre a un son. Certains livres n’en ont pas c’est pourquoi même quand c’est bien écrit, on ne peut plus continuer après quelques pages. »
Je ne sais pas pour vous mais ces mots, je vais les garder précieusement. Je vous les partage pour qu’ensemble, on médite sur cette sagesse.
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