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Tout le monde sait désormais qui est le lauréat du Prix Les Afriques 2021. Cet écrivain congolais qui succède à la nigériane Ayobami Adébayo, et bien, c’est Filston Muanza Mujila, avec son livre La danse du Vilain. Je n’ai pas encore eu le privilège de le lire mais je vais faire un zoom sur l’auteur.
Muanza Mujila, avec une telle musicalité dans le nom, comment venir d’ailleurs que d’un Congo. Eh oui, il est de la République démocratique. Il vit en Autriche et a déjà écrit plusieurs autres oeuvres : théâtre, poésie et romans.
En ce qui concerne son style, elle est réputée singulière. Il affirme n’être influencé par personne dans son écriture. Lorsque madame Flore Agnès N’da Zoa, à la tête des éditions Flore Zoa évoque l’écriture du lauréat, elle affirme “L’écriture est atypique, dynamique…déroutante tant elle casse les codes et les règles. Anticonformisme… Refus d’imiter qui que ce soit… Balzac, Labou Tansi et autre Kourouma. Non. Je m’appelle Mwanza Mujila et je fais du Mwanza Mujila.” J’espère que vous avez déjà une petite idée de qui c’est.
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Le Prix les Afriques est sa troisième distinction littéraire. Il a été lauréat du Grand prix des Belles-Lettres en 2015. L’année suivante, son livre Tram 83 (Editions Métailié, Aout 2014, 208p)remporte le prix de la première œuvre littéraire francophone.
A l’annonce de sa victoire, j’ai immédiatement cherché à savoir qui il est. Je suis tombée sur des vidéos de lui, sur YouTube. Justement, je vous propose ce podcast de la grande Acèle Nadale intitulé Le salon du livre.
Ce que je retiens (avant d’entrer dans ses textes) c’est que c’est un Artiste avec grand A. A sa voix, on a l’impression qu’il sera toujours un adolescent. Vous allez aimer… ou pas, mais il y a un réel intérêt à le découvrir.
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